Le Secrétariat de l’ACA accueille le Directeur général par intérim, M. Leonard Garden
Leonard Garden a été nommé Directeur général par intérim de l’ACA, ce qui marque un important changement à la tête de l’organisation. Garden travaillera de concert avec le Directeur général actuel, M. Christian Dahm, jusqu’au mois de juin, date à laquelle il assumera les pleines fonctions de DG après que la passation de service ait lieu.
En sa qualité de second Directeur général de l’ACA depuis sa création en 2005, Garden a été recruté après un vaste processus de recherche et d’évaluation engagé par le Comité exécutif et le Conseil consultatif. Il a été formellement présenté à ces instances dirigeantes lors de leur réunion du mois de mars à Accra.
Totalisant 15 années d’expérience de travail en Afrique de l’Ouest, Garden était tout récemment basé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a travaillé pour une filiale d’Ecom, une société de commercialisation de cacao. Le travail accompli par Garden dans l’industrie du cacao lui a valu le nom de « Monsieur développement durable » dans la filière. En effet, pendant qu’il était à Ecom, Garden a aidé plus de 10 000 producteurs de cacao à améliorer leurs conditions de vie et à se faire payer directement leurs primes par les acheteurs de l’industrie chocolatière, tels que Mars et Nestlé.
Garden a indiqué au sujet des points saillants de son travail dans la filière du cacao ceci : « J’ai conçu ce qui est probablement la première base de données de traçage du cacao jusqu’aux producteurs individuels, qui pouvait donner la preuve de l’application de bonnes pratiques agricoles ».
Les similarités existant entre les filières du cacao et du cajou ont été les facteurs clés sous-tendant l’intérêt de Garden de pourvoir au poste de l’ACA.
« Bon nombre des opportunités éventuelles d’optimisation des revenus des communautés africaines productrices de cacao m’étaient également manifestes dans la filière du cajou », a ajouté Garden. « Au nombre de ces opportunités, figuraient l’accroissement de la productivité agricole, la promotion de l’entreprenariat agricole et, par-dessus tout, l’apport de valeur ajoutée à la matière première par la transformation ».
Originaire de Cleveland, dans l’Ohio, l’intérêt de Garden pour l’agriculture l’a conduit à devenir un bénévole du US Peace Corps au Togo. « Depuis lors, mon travail a toujours conduit à l’amélioration des conditions dans les zones rurales d’Afrique », a affirmé Garden. Ce désir l’a conduit à l’Université de l’État de l’Ohio, où il a obtenu un diplôme de Maîtrise en ressources naturelles. Il est très tôt retourné en Afrique de l’Ouest, vivant au Niger, en Guinée-Conakry et en Côte d’Ivoire, avant de s’installer tout récemment à Accra, au Ghana.
Certes, Garden travaille afin renforcer son expertise dans la filière du cajou, mais il a déjà eu une forte perception du potentiel de la filière ainsi que du rôle joué par l’ACA afin de mobiliser et de renforcer ledit potentiel.
« Je pense que la filière du cajou évolue, à présent, davantage vers la mécanisation et l’accroissement de la capacité de transformation dans les pays producteurs tels que la Côte d’Ivoire et le Nigeria », a-t-il affirmé. « L’ACA espère encourager cette tendance par la promotion de politiques en faveur de l’investissement et le partage de témoignages des communautés qui tirent désormais parti de plus grandes opportunités d’emploi ».
Moins de deux mois après son arrivée à l’ACA le 7 mars, Garden envisage le succès continu des programmes consultatifs et de soutien aux entreprises, tout en poursuivant la promotion d’une adhésion engagée et croissante des membres. En s’inspirant des connaissances tirées de son précédent emploi, l’approche de Garden met l’accent sur le développement durable – au service des entreprises africaines de transformation du cajou, de l’environnement et de l’ACA elle-même en tant qu’organisation.
« J’espère que l’ACA peut susciter l’éveil de conscience des institutions financières au sujet des profits liés au financement des transformateurs de cette filière, ainsi qu’au sujet de la valeur de la culture du cajou, afin de recouvrer les terres dégradées », a fait remarquer Garden. « J’espère également que nos membres continueront de soutenir l’ACA jusqu’à ce que nous soyons suffisamment autonomes au plan financier en tant qu’organisation reposant sur ses membres ».
Le Secrétariat accueille chaleureusement Leonard, en tant que collègue et membre d’équipe partageant un engagement en faveur des valeurs et du but de l’Alliance africaine pour le cajou.
« Je suis très enthousiaste de démarrer ce nouveau chapitre avec l’ACA et dévoué à accroître la capacité de transformation du cajou basée en Afrique », a indiqué Leonard. « Je pense que la valeur ajoutée par la transformation du cajou va aider à accroître l’offre d’emplois pour des milliers de personnes et améliorer les moyens de subsistance de centaines de milliers d’Africains ».
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